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BIOSOURCÉS

Herewear

Les fibres longues permettent de minimiser le rejet de micro-plastiques.

Il est donc préférable de les privilégier. Elles peuvent provenir de deux sources, de fibres naturelles ou de fibres biosourcées, formées à partir de pulpe issue de la transformation de biomasse, de préférence secondaire. Diminuer ces rejets de micro-plastiques, c’est un axe important pour améliorer l’empreinte environnementale de la filière textile-habillement.

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BIOMIMÉTISME

B-Fiber (nom de code) est une fibre née de l’observation de la structure du poil des ours polaires par l’École des Mines (France) et l’Université de Zhejiang (Chine). Elle est constituée de noyaux en gel polymère, qui assurent la protection contre le froid, entourés de fines couches de caoutchouc, pour autoriser l’élasticité de la fibre. LIRE

(DÉ)POLYMÉRISATION

Hyosung (Corée) produit des textiles issus de 80% de filets de pêches récupérés au fond des océans et combinés avec 20% de Spandex. Le recyclage des filets de pêche abandonnés nécessite un travail de préparation important de nettoyage, élimination des algues ou des débris d’animaux et sélection des fibres non entièrement attaquées par le sel. Pour ce faire, Hyosung utilise des techniques de dépolymérisation avant repolymérisation. LIRE

FILIÈRE

En attente de nouveaux chiffres. Pour que l’industrie textile diminue sa production et ainsi baisse significativement son impact environnemental, il est nécessaire de mieux connaître la production annuelle de vêtements dans le monde, aujourd’hui estimée à 60-150 milliards de vêtements produits chaque année. En mettant en commun leurs chiffres, les très gros industriels pourraient raisonner sur des bases communes, mais leurs modèles d’affaires classiques (volumes élevés = prix bas) les obligeraient à déclarer les très grandes quantités volontairement produites (= de futurs invendus à détruire ou à recycler). LIRE

PLAIDOYER

L’Association En Mode Climat regroupe des acteurs qui souhaitent impulser une nouvelle mentalité écologique dans la filière, amorcer des initiatives collectives, informer sur les pratiques et résister aux lobbies économiques afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Une initiative que nous applaudissons chez TCBL, parce qu’elle part des constats, des rêves et des énergies de nouveaux entrepreneurs dans la filière. LIRE

DURABILITÉ

L’armoire des basiques versatiles ? Puisque nos systèmes économiques sont orientés usage, il est préférable de comparer le coût au porter de vêtements entre eux, que comparer les prix d’achats. Ce coût implique aussi la qualité, le savoir-faire, la durabilité et le lien émotionnel avec le vêtement… alors que le prix est la résultante comptable d’une production linéaire (hors effets induits, car non comptabilisés, sur l’écologie, la société et l’économie).

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Une nouvelle étude sur les sclérosponges (éponges sous-marines) montre que le réchauffement a commencé en 1860. Elle conduit à avancer la période de référence de 50 ans (1800-1850 au lieu de 1850-1900), et ainsi augmente l’évolution moyenne mondiale de la température de +0,5°C par rapport à celle des rapports du GIEC. LIRE